Châteaux ayant appartenus ou été occupés par la famille Beauffort
Château de Bouchout
Château de Bouchout
Le château de Bouchout, situé en Flandre dans la commune de Meise, province du Brabant flamand, proche de Bruxelles, est un château fort dont l’origine remonte au XIIe siècle.
Le château est à l’origine une forteresse de la ligne de défense du duché de Brabant érigée par Guillaume de Crainhem en vue de freiner les ardeurs du Seigneur de Grimbergen qui possédait le château à Meise dans une propriété contiguë. L’armée du Duc de Brabant et les « Milites de Menza », troupes de Meise se faisaient donc face.
Ce sont les descendants de Guillaume de Crainhem qui au XIVe siècle construiront la tour carrée.
Après le XVe siècle, le château deviendra notamment la propriété des La Marck, des d’Assonleville de France,et enfin des Roose., grand famille anversoise. Il est amusant de se souvenir qu’ Isabelle de France avait épousé en 1632 , Robert de Beauffort, grand – père du 1er Marquis.
En 1683, le château est assiégé par les troupes de Louis XIV et est gravement endommagé, tandis que celui de Meise est détruit. La famille Roose entreprend d’importantes restaurations dans les années qui suivent le désastre.
Au XIXe siècle, le château passe par mariage à la famille Beauffort. En 1832, Amédée de Beauffort y entreprend d’importantes reconstructions dans le style néogothique, fort à la mode à cette époque. En 1849, il le revend à Léopold II de Belgique. Peu de temps après, Léopold II fait l’acquisition du parc voisin de Meise et les englobe dans une seule et même vaste propriété où il installe sa sœur Charlotte de Belgique, veuve de l’empereur Maximilien de Habsbourg après l’échec de l’expédition du Mexique. Elle y résida de 1881 jusqu’à sa mort, survenue en 1927.
En 1938, l’État belge achète le domaine de Bouchout en vue d’y créer le Jardin botanique national de Belgique, qui prendre le nom de Jardin botanique de Meise en 2014.
Château de Mielmont
Château de Mielmont
Bâti sur un éperon rocheux dominant la vallée de l’Orneau, le château de Mielmont n’a pas à cacher ses origines. Importante forteresse du comte de Namur, il fut la propriété de Renier de Merlemont (en 1125). De cette période subsiste le tracé polygonal de l’enceinte ainsi que le haut donjon. Celui-ci faisait partie du système défensif du Namurois avec les tours de Spy, Falnuée et Villeret.
Quatre siècles plus tard, son utilité stratégique n’étant plus de mise, son propriétaire, le transforma en résidence au caractère architectural de la Renaissance. En 1838 Il passa de la famille Roose aux Beauffort qui effectuèrent des travaux de restauration et d’aménagement ainsi que la construction de la chapelle néo-gothique.
Il fut revendu à la fin du 20° siècle.
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Château de Bossuyt
Château de Bossuyt
Le Château de BOSSUIT est un monument historique bâti au cours du XVIIe siècle dont l’aspect actuel date du XVIIIe.
Avec ses 3000 m2, ce château est caractérisé par une ceinture d’eau sur trois faces, et par ses quatre tours aux angles arrondis.
Ce château est arrivé dans la famille Beauffort par Herminie de Fourmestraux d’Hangrin, épouse de Charles 3e fils du Marquis Phjlppe-Ernest ,qui en avait hérité de sa mère la Vicomtesse de Luytens de Bossuyt. Leur fils unique, Henri, avait épousé Chantal de Hunolstein en 1868 dont il eut 3 enfants.
Le château est ensuite passé par dévolution successorale en possession de la famille de Talhouet.
Château de Cauroy
Château de Cauroy
L’actuel château du Cauroy (Pas de Calais – France) est situé à proximité des vestiges d’un édifice précédent, du 17e siècle ou antérieur. Le bâtiment actuel est dans la lignée des beaux édifices du 18e siècle. Des modifications ont été apportées au 19e siècle.
C’est en 1671 qu’Antoine de Beauffort a acheté le Cauroy, demeuré dans cette famille jusqu’à la fin du XIXe siècle, elle n’avait pas émigré sous la Révolution et par conséquent, le château n’a pas été confisqué ni vendu comme bien national. En 1872, par le mariage de Geneviève de Beauffort avec le Comte Christian de Kergolay, il est passé dans cette famille. Par héritage iI appartient aujourd’hui au Comte et à la Comtesse de Waziers. Il forme un ensemble imposant de constructions relevant de campagnes différentes, il ferme le fond de la cour entourée de chaque côté par d’imposants communs; ceux-ci masquent de ce côté deux ailes basses destinées au service. La partie la plus ancienne doit appartenir à la fin du XVIIe siècle, vers 1680-1685 ; dès l’aube du XVIIIe siècle, elle fut remaniée; à cette époque, il comprenait un corps de logis simple en profondeur que prolongeaient deux ailes latérales faisant retour sur la cour; au-delà de celles-ci, deux ailes plus basses abritaient les services. L’ensemble avait été réalisé en pierre traitée en bossages continus. A la fin du XVIIIe siècle, du côté de la cour, dans la partie intermédiaire séparant les deux ailes saillantes, deux galeries superposées ont été aménagées; en avant de leurs trois travées médianes, on a construit un péristyle monumental constitué de quatre colonnes ioniques, celles-ci encadrent au rez-de-chaussée la porte et deux fenêtres. Les Waziers y conservent avec grand soin nombre de souvenirs Beauffort, dont la célèbre et superbe crosse de Constance dernière Abbesse d’Etrun.
Château de Libois
Château de Libois
Château de Linden
Château de Linden
Château de Loupoigne
Château de Loupoigne
Château de Loyers
Château de Loyers
A côté de l’église, cet ensemble est constitué d’un vaste quadrilatère en brique et pierre bleue chaulées partiellement entouré d’eau, composée d’une ferme fortifiée en U, et fermée au nord-ouest par le Château. Cet ensemble est imposant par ses dimensions et ses volumes, il fut bâti au début du XVIIe siècle, à partir d’une tour plus ancienne, dont les reconstructions des XVIIIe et XIXe siècles n’ont pas altéré la beauté.
La ferme qui remonte au XV siècle était défendue entièrement par des fossés (ou douves) dont subsiste une partie au sud-ouest et par la tour colombier du porche d’entrée de la ferme qui était munie d’un pont-levis dont les créneaux des bras de levage subsistent de façon très visible. Au nord ouest, le château fut accolé à la ferme à partir d’une bâtisse primitive sans doute élevée en 1606, (date gravée sur une clé de remploi, aux armes de Gérard d’Eve, scellée dans la façade sud.
Il fut presque entièrement reconstruit au XIXe-XXe siècle en style traditionnel, excepté la tour ronde à l’angle ouest, la façade nord est, et la façade sur cour. Les nouveaux propriétaires rejoignirent cette tour ancienne au corps de bâtiment en agrandissant celui-ci de façon harmonieuse.
Acquis par le Comte Albert de Beauffort dans les premières années du 20° siècle, ce château resta dans cette famille quelques 75 ans. Il est actuellement la propriété du Comte Tanguy de Foestraets.
Château de Spy
Château de Spy
Très élégant château construit en 1719 mais dans l’esprit du 17°siècle , avec une tour qui remonte au 13°.
On y retrouve les racines familiales Beauffort quand cette seigneurie, dependante du Comte de Namur, fut confiée par les Archiducs Albert et Isabelle à Warnier de Dave, seigneur de Mielmont. Le château est racheté en 1690 par Jean Charles Roose de Leeuw St Pierre. Une descendante, Marie Elisabeth, épouse en 1830 Louis Leopold Amédée de Beauffort qui hérite ainsi du château. Ils y procèdent à d’important travaux : construction d’une chapelle néo-gothique avec vitraux aux armes Beauffort, nouvelle tour et dépendances.
Leur petit fils, Amédée (2), le revendra en 1936 au couple Bastin – van Zuylen dont les enfants y habitent depuis lors.
Beaufort Castel (Liban)
Beaufort Castel (Liban)
Forteresse qui domine la vallée Litani au nord de la Palestine, elle fut bâtie sur une ancienne forteresse par Foulques, roi de Jérusalem en 1139.
Repris par Saladin en 1187, mais reconquis par les croisés en 1240 et occupé par ceux-ci jusqu’ en 1268, lorsque le château fut envahi par les Mameluks.
Ce château n’a donc pas appartenu à la famille Beauf(f)ort, mais il est très vraisemblable qu’il a accueilli deux croisés Beauffort qui moururent au combat lors de ces guerres saintes : Beaudouin en 1248 et Geoffroy en 1270.
Hotel Beauffort à Arras
Hotel Beauffort à Arras
Construit en 1754 pour le marquis Charles-Louis-Alexandre de Beauffort, mayeur d’Arras de 1764 à 1765, ce vaste hôtel particulier est attribué à l’architecte arrageois Adrien-François d’Huez. Il est transformé en logement abbatial pour l’abbé commendataire, le cardinal Louis René de Rohan, dans les années 1780 avant de devenir une prison révolutionnaire de 1794 à 1796.
En 1805, le département du Pas-de-Calais acquiert l’édifice.
En 1820, il est racheté par la ville d’Arras qui le transforme en collège (collège Jehan-Bodel). Une extension de l’édifice est alors construite.
Endommagé lors de la première guerre mondiale, il est reconstruit à l’identique avec cependant l’ajout d’éléments de décor modernes dans la ferronnerie des grilles d’entrée.